La dĂ©fenestration par la police du Hamas dâun jeune palestinien de 28 ans a poussĂ© des centaines de personnes Ă manifester avec des pancartes et des banderoles lors de lâenterrement du jeune diplĂŽmĂ© dâuniversitĂ©. Tous accusent les dirigeants de Gaza dâĂȘtre des «meurtriers de sang-froid»âŠ.
Une manifestation publique anti-Hamas a eu lieu Ă Gaza Ă Khan Yunis, aprĂšs le dĂ©cĂšs dâun jeune homme de 28 ans jetĂ© par la fenĂȘtre de sa propre chambre par les services de sĂ©curitĂ© du groupe terroriste du Hamas.
Trois officiers de police du Hamas ont dĂ©barquĂ© au domicile dâAnan Abu Jameh Ă Khan Yunis, dans le sud de Gaza, vendredi dernier. Selon la famille, les forces de sĂ©curitĂ© sont montĂ©es dans sa chambre, lâont arrĂȘtĂ©, puis lâont jetĂ© par la fenĂȘtre de sa chambre. Il est dĂ©cĂ©dĂ© des suites de ses blessures Ă lâhĂŽpital. ĂgĂ© de 28 ans, il venait dâĂȘtre diplĂŽmĂ© en communication et en journalisme dâune universitĂ© locale. Lâincident a provoquĂ© un tollĂ© parmi la population, qui a qualifiĂ© la mort dâAnan de « meurtre de sang-froid ».

Les manifestations qui ont suivi ont contraint le porte-parole de la police du Hamas Ă faire une dĂ©claration, prĂ©sentant une version diffĂ©rente des Ă©vĂ©nements au cours desquels le jeune homme de 28 ans aurait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© sur la base dâun mandat dâarrĂȘt. La police nâa pas prĂ©cisĂ© de quoi la victime Ă©tait accusĂ©e, mais a affirmĂ© quâAbou Jameh avait tentĂ© dâĂ©viter son arrestation en sautant de sa fenĂȘtre sur lâarbre voisin dâoĂč il Ă©tait tombĂ©. La famille dâAbu Jameh a infirmĂ© le rĂ©cit de la police qualifiant ce mensonge de grossier en prĂ©cisant aussi que la police nâavait en aucun cas tentĂ© dâenquĂȘter sur les circonstances de la mort de leur fils.
Lors des funĂ©railles dâAbou Jameh Ă Khan YounĂšs, les participants ont scandĂ©: « Le Hamas est meurtrier ». La manifestation sâest ensuite dĂ©placĂ©e du cimetiĂšre Ă la maison familiale dâAdu Jameh oĂč des dizaines de personnes ont brandi des banderoles appelant Ă ce que justice soit faite et des pancartes sur lesquelles Ă©tait Ă©crit «Nous sommes tous Anan» et «Mettons fin Ă lâoppression».
Source : Tel-Avivre